L’utilisation de la NADH en naturopathie
En quoi la coenzyme NADH est-elle importante dans le processus de la formation d’énergie au niveau des cellules ?
Quels peuvent être les effets d’une supplémentation en NADH sur notre bien-être ?
NADH, une coenzyme qui aide à faire le plein d’énergie et revitaliser tout l’organisme.
La santé commence par un bon fonctionnement des cellules. Ce dernier dépend d’un apport suffisant en hydrogène. En effet, l’énergie qui alimente chaque cellule de l’organisme dépend entièrement de l’hydrogène biologique.
Lorsque celui-ci est en quantité insuffisante, vous pouvez facilement être sujet à de la fatigue chronique, à la dépression, à une baisse de libido, de la vue ou encore à un épuisement du système cardiovasculaire.
Derrière la fabrication d’énergie par les cellules se trouvent le NADH.
Il s’agit d’une coenzyme en charge d’interagir au niveau de la cellule pour fabriquer l’énergie nécessaire à l’organisme chaque jour. Plus une cellule contient de NADH, plus elle peut facilement produire de l’énergie et mieux fonctionner.
Par la même occasion, la cellule vit plus longtemps, entraînant ainsi l’augmentation de l’espérance de vie.
Si vous faites face à un manque de NADH, rassurez-vous, cette enzyme peut être prise sous forme de complément alimentaire.
Qu’entend-on par NADH ?
Le NADH ou nicotinamide adénine dinucléotide est une coenzyme présente dans toutes les cellules constituant l’organisme. A ce titre, il intervient dans diverses réactions enzymatiques. Surtout dans celles consistant à produire de l’énergie. Il s’agit donc d’une substance essentielle au métabolisme de base et au métabolisme énergétique.
Sa découverte remonte en 1906, et depuis les 10 dernières années, les recherches le concernant n’ont cessé de se diversifier.
Concrètement, le NADH est une forme stabilisée de l’hydrogène biologique ou hydrure de nicotinamide adénine dinucléotide. Dans chaque cellule, il réagit avec l’oxygène afin de générer l’énergie dont l’organisme a besoin au quotidien. L’organisme puise généralement le NADH dont il a besoin dans l’alimentation. Cependant, celle-ci n’en apporte qu’une quantité infime, surtout lorsqu’elle est cuite. En effet, la cuisson détruite la majeure partie de NADH contenue dans l’alimentation. Et le peu qui reste est détruit par les sucs gastriques au niveau de l’estomac. D’où l’intérêt d’en prendre sous forme de complément alimentaire.
Le NADH peut être considéré comme étant le combustible pour la production d’énergie au niveau cellulaire. Les besoins de chaque partie du corps en NADH sont variables. Ainsi, ceux qui ont le plus besoin sont le cerveau, le cœur, les poumons et les reins. De ce fait, l’organisme priorise ces organes lorsqu’il distribue la quantité d’hydrogène biologique reçue.
Quelles sont les propriétés du NADH ?
Pour augmenter la vitalité de manière naturelle, un complément à base de NADH est nécessaire. Ce dernier aider à pallier au manque d’énergie et de force ressentis. Grâce à son intervention en tant que catalyseur, le NADH peut rendre un millier de processus métabolique. Son champ d’intervention est très vaste en ce qui concerne les fonctions physiologiques.
Le NADH dispose de plusieurs propriétés lui permettant facilement de favoriser le fonctionnement des cellules et de l’organisme en général :
- Il réduit le taux de cholestérol
- Il stimule et renforce le système immunitaire
- Il booste la quantité d’énergie contenue dans les cellules cardiaques et dans celles du cerveau
- Il régénère les cellules endommagées et aide à la réparation de l’ADN
- Il figure parmi les antioxydants les plus puissants et les plus bénéfiques pour l’organisme
- Il favorise la production de sérotonine et de dopamine
- Il améliore les fonctions mentales et cérébrales
- Il augmente l’énergie et revitalise le corps
- Il réduit les signes du vieillissement
- Il stimule le métabolisme
- Il soulage et attenue les symptômes chroniques de la fatigue
- Il réduit les symptômes liés à la dépression
Comment agit-il dans l’organisme ?
En général, les actions du NADH visent à augmenter l’énergie au sein des cellules et de tout l’organisme. Des études menées sur des patients souffrant du syndrome de fatigue chronique ont permis de mettre en avant une augmentation de l’énergie de 31 % via la supplémentation en NADH. Mais à part cela, les deux autres principales actions de cette coenzyme au sein du corps sont détaillées dans ce qui suit.
Comment la production d’énergie s’effectue-t-elle au sein des cellules ?
Pour produire de l’énergie, divers processus et transformations se déroulent au niveau de chaque cellule. Quelle que soit la transformation qui a eu lieu, la production d’énergie cellulaire dépend de la molécule d’ATP. Généralement, les cellules utilisent le glucose pour produire cette dernière. Mais il peut aussi arriver qu’elles se servent de lipides. Pour mieux comprendre la production d’énergie au sein de la cellule, il convient de se pencher sur ce qu’est l’ATP et comment sa production se déroule-t-elle. Aussi, il est nécessaire de s’intéresser à la phosphorylation oxydative.
La production d’ATP au niveau des cellules
La production d’ATP dépend essentiellement de la respiration cellulaire. En effet, les stocks d’ATP dans chaque cellule sont peu importants. De ce fait, cette molécule doit être constamment renouvelée.
Pour ce faire, il y a la respiration cellulaire qui implique les mitochondries. En fait, les mitochondries sont les organites de la respiration de chaque cellule. La membrane interne de la mitochondrie forme les crêtes mitochondriales. C’est au niveau de ces dernières que se trouvent les molécules constituant la chaîne respiratoire mitochondriale.
Outre la respiration cellulaire, la production d’ATP peut également se faire via la fermentation. En gros, cette fermentation se traduit par une oxydation partielle de la matière organique sans qu’il y ait de dioxygène (molécule formée de 2 atomes d’oxygène). Par la suite, l’oxydation du glucose se fait par glycolyse et permet la production de l’ATP.
Les rôles de l’ATP
Plusieurs rôles sont tenus par l’ATP par rapport au bon fonctionnement de l’organisme :
- Cette molécule fournit l’énergie nécessaire à chaque cellule constituant le corps. Cela est permis par la rupture d’une liaison phosphodiester ou hydrolyse de la molécule d’ATP. Cette dernière conduit à la libération de l’adénosine diphosphate ou ADP et rend possible le transfert d’un groupement phosphate vers une toute autre molécule
- Grâce à la phosphorylation, l’ATP joue de nombreux rôles dans diverses voies de régulation
- L’ATP contenu dans la cellule peut aider durant la synthèse d’acides nucléiques ou ARN
Le NADH et la phosphorylation oxydative
Durant la respiration respiratoire, l’oxydation du NADH a aussi lieu en même temps que la production d’ATP. D’ailleurs, le NADH participe activement dans la production d’énergie cellulaire.
Très concrètement, durant la glycolyse citée précédemment, le glucose se dégrade en pyruvate. Cette dégradation donne lieu à la formation de deux NADH, H+ et deux ATP. Généralement, les pyruvates formés se dégradent durant le cycle de Krebs au niveau des mitochondries. La dégradation en question s’accompagne de la formation des molécules d’acétyl-CoA.
Et grâce à la chaîne respiratoire, l’ATP peut se former. Toutefois, il peut y avoir des cas où les pyruvates favorisent la fermentation. Et c’est cette fermentation qui permet la régénération des NAD+, des molécules indispensables au bon déroulement de la glycolyse.
Pour faire simple, l’association de plusieurs complexes protéiques au sein de la membrane interne de la mitochondrie permet de donner lieu à la chaîne respiratoire.
Toutefois, ces complexes protéiques ont besoin de la phosphorylation oxydative et de l’ATP pour rendre possible tout le processus de la respiration cellulaire.
La phosphorylation oxydative associe à la fois l’oxydation du NADH et celle du FADH2 à la production d’ATP. En fait, tout au long de la chaîne respiratoire, le NADH va lâcher des électrons. Ces derniers vont perdre progressivement de l’énergie, car seront utilisés afin de former le gradient électrochimique de proton siégeant entre la matrice et l’espace inter-membranaire.
Ces électrons de basses énergies vont réagir avec les molécules d’oxygène ainsi qu’avec les protons présents au niveau de la matrice mitochondriale pour former des molécules d’oxygène ainsi qu’avec les protons présents au niveau de la matrice mitochondriale pour former des molécules d’eau.
Ce qui n’aurait pas pu avoir lieu si les électrons libérés n’auraient pas été utilisés pour la formation du gradient électrochimique. En effet, des électrons riches en énergie ne peuvent pas réagir avec les molécules d’oxygène. Ainsi, le NADH tient un rôle important dans la production d’énergie au niveau des cellules. Effectivement, il est à l’origine de la synthèse d’ATP via la chaîne respiratoire.
En d’autres termes, sans cette coenzyme, la cellule ne peut pas produire l’énergie nécessaire pour son bon fonctionnement. Ce qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves sur la santé.
En somme, la phosphorylation oxydative correspond à la transformation du NADH en NAD+. Elle est rendue possible grâce aux réactions d’oxydation catabolique se déroulant dans des conditions aérobies.
Par la suite, le NAD+ peut capter les hydrogènes issus de la dégradation des molécules de glucose pour redevenir du NADH + H.
De la transformation du glucose à la formation d’ATP, le NADH et le NAD+ participent à divers processus constituant la respiration cellulaire en perdant et en captant des électrons et des protons.
La consommation journalière de Nicotinamide adénine dinucléotide réduite pour améliorer le bien-être est recommandée à 50 mg.